Les terreurs nocturnes sont des troubles du sommeil de bébé assez impressionnants. Elles surviennent en général avant l’âge de quatre ans et touchent environ 40 % des enfants de moins de six ans. Comment reconnaître ces terreurs nocturnes ? Quelles en sont les causes et que faire en tant que parents ? Tous nos conseils.

Les terreurs nocturnes, qu’est-ce que c’est ?
Les terreurs nocturnes sont des troubles du sommeil qui apparaissent généralement entre neuf mois et quatre ans. Elles peuvent perdurer plus longtemps, mais cela est plutôt rare. Plusieurs signes peuvent vous aider à reconnaître les terreurs nocturnes :
- elles surviennent en général dans le premier tiers de la nuit, lors d’une phase de sommeil profond ;
- l’épisode de terreur nocturne est souvent unique et brutal, et dure la plupart du temps une à dix minutes. Il peut être plus long, jusqu’à trente minutes chez certains enfants ;
- votre enfant a un comportement inhabituel : il est agité, il semble effrayé, ses rythmes cardiaque et respiratoire s’accélèrent, il se met à crier, voire hurler, il sue, ses yeux sont grands ouverts et il est inconsolable, ne supportant pas qu’on le touche ;
- la terreur nocturne prend fin aussi soudainement qu’elle a commencé, et l’enfant se rendort tout seul, facilement, sans avoir conscience de la présence de ses parents. Il ne se souviendra de rien le lendemain.
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Que faire en cas de terreurs nocturnes de bébé ?
Bien qu’elles soient impressionnantes, il faut savoir que les terreurs nocturnes sont, la plupart du temps, sans gravité pour la santé de votre enfant et qu’elles s’estompent au fur et à mesure avec l’âge. Lors d’un épisode de terreur nocturne de votre tout-petit, il est impératif de rester présent pour assurer sa sécurité, de garder votre calme tout le long et de ne pas céder à la panique. Ayez aussi en tête ces quelques conseils qui peuvent vous aider :
- ne tentez pas de réveiller votre enfant, même s’il semble effrayé. Faites-vous discret, ne lui parlez pas et ne le touchez pas car il n’est pas conscient de votre présence ;
- intervenez uniquement pour éviter d’éventuelles blessures, guidez-le s’il le faut avec des gestes doux sans être trop envahissant ;
- laissez-le se rendormir seul.
Le lendemain, évitez d’aborder le sujet et de lui expliquer ce qu’il s’est passé dans la nuit. Comme il n’a aucun souvenir, cela risque de l’inquiéter. Néanmoins, il peut être utile de passer du temps avec votre enfant pour qu’il vous parle de ses éventuels tracas, cause possible des terreurs nocturnes.
Quelles sont les causes des terreurs nocturnes ?
Les terreurs nocturnes peuvent être héréditaires et survenir chez les enfants dont l’un des parents a aussi connu ces épisodes étant jeune. En revanche, d’autres facteurs peuvent engendrer ces troubles du sommeil :
- une fatigue intense ou un manque de sommeil ;
- une anxiété liée à des changements dans le quotidien (changement de mode de garde, arrivée d’un nouveau bébé, séparation, déménagement, etc.) ;
- une maladie qui engendre de la fièvre ;
- une activité excitante proche de l’heure du coucher, comme un effort physique ou l’usage des écrans
Comment éviter les terreurs nocturnes ?
Aucun traitement spécifique ne permet pas d’éviter les terreurs nocturnes de bébé. Toutefois, certaines astuces peuvent permettre de les limiter :
- proposer une sieste dans l’après-midi si votre enfant en a besoin, ou un temps calme ;
- instaurer un rituel de coucher apaisant ;
- coucher votre enfant à heure fixe ;
- limiter les activités trop stimulantes le soir.
À noter, si les terreurs nocturnes viennent perturber le sommeil de bébé de manière régulière, qu’elles entraînent des énurésies nocturnes (pipi au lit) ou des blessures, parlez-en à votre médecin. Un accompagnement peut être utile.